La ville de Bangui, bourrée de déviation et de poussières, suite à la réhabilitation des routes.
Les travaux de réhabilitation de certaines avenues se sont lancés depuis quelques temps dans la capitale Bangui. A cet effet, les habitants font face à une montée de déviations et de poussières qui, en même temps, provoquent des dépenses pour le transport, mais aussi, propagent d’éventuelles maladies contagieuses en cette période de saison sèche.
La République centrafricaine fait face depuis quelques années à une aggravation de dégradation des routes. Ce, tant dans la capitale Bangui et dans les villes intérieures du pays. Et malgré plusieurs tentatives de bitumages, effectuées par les autorités routières, les routes du pays sont devenues comme un enfer pour les transporteurs. Ce qui provoque de nombreux accidents chaque année.
Eu égard à cela, le gouvernement a entrepris des travaux de réhabilitation de plusieurs artères de la capitale. Mais ces travaux bien que salvateurs créent de sérieux soucis de transport et de santé pour la plupart des banguissois. Car, Bangui fait face à une montée de déviation et de poussières, soulevées par les engins roulants.
Une situation que déplorent certains citoyens qui requièrent l’anonymat : « Les infrastructures routières favorisent le développement et attirent les investisseurs. Et nous encourageons l’initiative de la reconstruction des avenues. Mais le grand problème est que ces travaux traînent alors que les barrières sont érigées de partout. Cela impacte sur le transport, car vu les déviations, les conducteurs des véhicules et motos de commerce augmentent les tarifs par rapport au trajet. Ce qui est déplorable. Ajoutons à ce problème, les poussières soulevées susceptibles de propager des maladies en cette période de saison sèche. Donc, si le gouvernement puisse veiller sur cet aspect, les citoyens seront à l’aise », ont-ils déploré.
Ce constat intervient suite à plusieurs plaintes des habitants de Bangui, victimes de retard aux heures de travail, suite aux différentes déviations, mais aussi des poussières soulevées qui abîment les vêtements et propagent des maladies.
Marly Pala
