Il s’agit des équipements de gestion automatisée et de contrôle du Spectre ainsi que des équipements de suivi de la qualité de service (QoS) qui sont financés par la Banque Mondiale à la valeur de 1 milliard de FCFA à travers le Projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public (PGNSP). Ces équipements vont permettre à l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) d’être plus performante dans la régulation des communications électroniques afin que le citoyen lambda bénéficie des services Télécom en Centrafrique.
C’est une avancée significative pour la République centrafricaine vers la mise en place d’un modèle de régulation des marchés des télécommunications capable de concilier le pouvoir d’achat des consommateurs et les intérêts des opérateurs.
Le 10 avril 2025, les équipements ont été accueillis à l’aéroport international Bangui M’Poko par le Premier ministre de la République Centrafricaine, Félix MOLOUA. Ces équipements en haute résolution vont améliorer les moyens de l’ARCEP en termes de matériels et d’équipements techniques requis pour une conduite plus efficiente de ses activités de régulateur des télécommunications en République centrafricaine.
Le Premier ministre Félix MOLOUA a souligné que les matériels acquis doivent également permettre à l’ARCEP de superviser le trafic de communications dans le pays et d’apporter une contribution à la collecte de fonds pour l’État, dans un environnement où la numérisation de l’administration et des finances publiques ne cesse de croître.
Une antenne a déjà été mise en place sur le toit de la Primature pour permettre à la RCA d’explorer l’intégralité des bandes de fréquences.Les équipements fournis Un outil de cartographie d’infrastructures SIG ; Une Plateforme de Collecte et de traitement de données statistiques ;Une Plateforme du suivi de Qualité des Services (QoS) Qualité médiocre de l’interconnexion et débit de connexion internet insatisfaisant.
Bien que la 4G ait été lancée en 2024, le secteur des télécommunications en Centrafrique continue de faire face à des problèmes structurels : services de qualité inférieure, régulation défaillante et coûts élevés. Ce dernier aspect suscite fréquemment le mécontentement des utilisateurs, qui suspectent une collusion implicite entre les trois opérateurs de téléphonie mobile en Centrafrique : Telecel, Moov Africa et Orange, visant à conserver des tarifs artificiellement élevés.
En réponse à ces critiques, le gouvernement a mis en place diverses mesures afin d’améliorer les services. Désormais, l’ARCEP est dotée d’équipements qui lui offrent la capacité de publier un authentique observatoire des marchés des communications électroniques, en accord avec l’évaluation de la qualité du service des réseaux de communications électroniques et leur couverture géographique. Elle sera en mesure de surveiller les obligations imposées aux opérateurs concernant la couverture, d’observer l’évolution des indicateurs de marché et d’évaluer la qualité et la disponibilité des services.
