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TCHAD – SÉCURITÉ : Entre instabilité régionale et menaces intérieures

Date de publication : avril 23, 2025
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Le Tchad fait face à une instabilité grandissante alimentée par des conflits voisins, une violence intérieure croissante et des rumeurs de soutien militaire aux rebelles, transformant la situation locale en un enjeu géopolitique.

 

Des conflits voisins, tels que la guerre au Soudan, aggravent l’instabilité en République centrafricaine, en Libye et au Niger. Les relations tendues entre N’Djamena et Abou Dhabi ajoutent une dimension de tension géopolitique. La situation s’est encore compliquée avec le retrait des forces françaises et américaines, fin novembre et fin avril, laissant un vide sécuritaire préoccupant dans le pays. En interne, la crise des réfugiés soudanais et la menace croissante des groupes terroristes autour du lac Tchad, sans oublier les mouvements des rebelles du Front pour le Changement et la Concorde (FACT) dans le nord, augmentent les enjeux pour le gouvernement tchadien.

 

Le FACT a acquis une notoriété tragique, étant impliqué dans l’assassinat du président Idriss Déby en avril 2021 lors d’une embuscade dans la région de Borkou-Ennedi-Tibesti. Historiquement, le mois d’avril a souvent été synonyme de violence au Tchad, servant de toile de fond à des événements marquants, tels que la chute de François Ngarta Tombalbaye en 1975 et l’attaque des rebelles en 2006, qui avaient presque entraîné la chute de N’Djamena. Des analystes, comme un politicien tchadien cité dans “Le Monde”, soulignent l’importance stratégique d’avril, qui précède la saison des pluies, rendant les offensives terrestres impossibles.

 

Des rumeurs récentes évoquent une possible nouvelle offensive du FACT contre le régime, alimentant des spéculations sur le soutien militaire ukrainien à ces rebelles. Selon certains experts, cette aide pourrait transformer la dynamique du conflit au Tchad, le rendant non seulement interne mais aussi géopolitique. Les allégations de fourniture de drones d’attaque par des services de renseignement ukrainiens à des groupes terroristes dans la région exacerbent les craintes de déstabilisation au Sahel, révélant des ambitions plus larges d’intervention dans un contexte où l’influence internationale s’estompe.

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