Joe Biden a annoncé une contribution historique de quatre milliards de dollars à la Banque mondiale pour aider les pays les plus démunis, notamment en Afrique centrale, dans un contexte de soutien aux initiatives contre les inégalités et le changement climatique.
Cette initiative concerne particulièrement des nations d’Afrique centrale telles que le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo (RDC), le Congo-Brazzaville et le Soudan, qui affrontent des défis socio-économiques considérables.
Cette promesse a été faite au premier jour du sommet du G20 à Rio de Janeiro, marquant la dernière rencontre de Biden avec les dirigeants mondiaux avant son départ de la Maison-Blanche en janvier, au profit de Donald Trump, dont les priorités incluent une réduction substantielle des dépenses publiques. Selon un haut responsable américain, cette somme sera allouée sur trois ans dans le cadre de l’Association internationale de développement (IDA), un instrument de la Banque mondiale qui porte assistance aux pays les plus pauvres à travers des prêts et des subventions.
Jon Finer, conseiller adjoint à la sécurité nationale, a qualifié cette aide d’« historique » et a appelé d’autres dirigeants à accroître leurs propres contributions. L’IDA joue un rôle essentiel dans la lutte contre les inégalités et le changement climatique, des enjeux particulièrement critiques pour des pays comme le Cameroun, qui subit les effets du changement climatique, et le Tchad, dont l’économie est fragilisée par des conflits internes.
Au cours de sa tournée en Amérique latine, Biden cherche à mettre en avant son bilan sur la scène internationale, en défendant notamment ses politiques environnementales. Ce déplacement rappelle l’urgence d’une solidarité mondiale, surtout face aux réalités brûlantes des nations vulnérables d’Afrique centrale, et souligne l’importance des initiatives multilatérales pour relever les défis mondiaux.