L’élargissement prévu du Conseil de sécurité avec deux sièges permanents pour l’Afrique a été annoncé lors de la 79ème Assemblée générale de l’ONU avec des candidatures de l’Afrique du Sud, du Nigeria et de pays d’Afrique centrale comme la RDC et le Cameroun.
Ouverte le 10 septembre, la 79ème assemblée générale des Nations Unies se distingue par son thème inspirant : « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations présentes et futures ». Cette session remet au premier plan l’idéal d’une solidarité mondiale et d’une prospérité partagée, une vision qui a guidé les fondateurs de l’ONU. Les débats ont abordé des enjeux cruciaux tels que le changement climatique et les technologies numériques, mettant en lumière des problématiques pressantes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d’ailleurs souligné qu’environ 2 milliards de personnes n’ont pas accès à des soins de santé adéquats, une situation aggravée par les conflits et les crises sanitaires.
Parmi les annonces les plus marquantes pour l’Afrique, on trouve l’élargissement du Conseil de sécurité, avec l’attribution de deux sièges permanents au continent.
À ce jour, seuls les États-Unis, la Russie et la France ont exprimé leur soutien à cette réforme, tandis que des pays comme l’Afrique du Sud et le Nigeria sont en lice pour représenter le continent à cette importante table des négociations. De plus, plusieurs pays d’Afrique centrale, tels que la République démocratique du Congo, le Cameroun et le Gabon, ont également été mentionnés comme candidatures potentielles pour ces sièges, chacun apportant son propre poids démographique et politique. Cependant, les modalités de désignation des nouveaux membres soulèvent des questions essentielles, car des tensions pourraient émerger tant au sein de l’Union africaine qu’entre États voisins.
Il est donc crucial que l’ONU accompagne cette réforme de critères clairs et transparents pour faciliter la sélection des futurs sièges, afin d’éviter d’éventuels conflits internes. En somme, cette 79e Assemblée générale, marquée par un consensus en faveur de l’Afrique, s’inscrit dans l’histoire et souligne l’importance d’un dialogue renouvelé pour relever les défis contemporains de la gouvernance mondiale.