Home Accueil CENTRAFRIQUE – CLIMAT : A Bogota, Bangui espère plus d’engagement des pays pollueurs

CENTRAFRIQUE – CLIMAT : A Bogota, Bangui espère plus d’engagement des pays pollueurs

Date de publication : octobre 25, 2024
0

 

La COP (conférence internationale sur le climat) qui vient de s’ouvrir à Bogota en Colombie suscite autant d’espoir pour les défenseurs du climat et de l’environnement en Centrafrique. Même si le pays est absent à cette rencontre, à Bangui ils sont nombreux à être optimistes des enjeux de cette rencontre axée sur la biodiversité mais d’autres sont tout de même nuancés et pensent que leur venue est pour le pays de revoir sa politique et ses textes.

 

L’écosystème du pays présente une biodiversité importante en termes de faune, la chasse, la pêche etc. La Centrafrique qui représente 10% du Bassin du Congo est un atout pour le monde selon le ministre de l’économie Richard Filakota qui espère que ce pays offre au monde de l’air pur et de s’interroger si en retour le monde lui offre la même possibilité.

 

Alors que le pays fait face à une vague de chaleur et des inondations, Johnson Banguerem, environnementaliste, mise beaucoup sur le financement des pays pollueurs à l’origine du drame que vivent ses compatriotes.

 

« La biodiversité c’est la variabilité des êtres vivants que ce soit terrestre ou aquatique. Dans les océans et autres, il y a des zones universelles réservées pour la pêche. Mais qu’est-ce qu’on constate, il y a des navires qui font des pêches abusives. Aujourd’hui les conséquences sont là. Nous sommes tous conscients que la vie est interdépendante donc nous subissons directement ou indirectement les conséquences de la pollution faite de loin » a-t-il indiqué à Gavroche RCA.

 

« L’Afrique doit révendiquer sa part car cela fait très longtemps que nous parlons de la notion de pollueurs payeurs, mais nous en Afrique on n’a quoi ? Le cas de la République Centrafricaine mais nous subissons quand même à travers les inondations et la chaleur. Donc il faut revendiquer à travers des fonds colossaux pour réparer cette injustice » a lâché Johnson Banguerem.

 

Mais Jacques Urbain Matamalé du centre d’information et d’éducation sur l’environnement durable CIEED se veut prudent. Il esquisse les problèmes auxquels fait face le pays.

 

« Nous n’avons pas un engagement politique formel comme ça, nous n’avons pas assez d’experts en la matière, on n’a pas de financement nécessaire pour mobiliser les acteurs, les parties prenantes, nos documents sont obsolètes à l’exemple du plan stratégique. Il faut renouveler cela, mais on n’a pas d’argent pour le faire car le financement est faible, ce qui fait qu’on ne peut pas tenir totalement les engagements » a indiqué Jacques Urbain Matamalé.

 

Au dernière nouvelle, le ministre centrafricain de l’Environnement cherche à faire entendre la voix du pays dans cette Cop de Colombie.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus lus