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CENTRAFRIQUE – CONFLIT : Le Haut Mbomou toujours sous haute tension

Date de publication : mai 4, 2025
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La situation sécuritaire est loin de connaître un début de fin depuis le déclenchement de la crise sécuritaire soldée par la mort des forces armées centrafricaines à Zémio. La population ne savant à quel saint se vouer, pris entre deux feux se voit contraint de trouver refuge chez les religieux. Une situation alarmante qu’alerte les autorités Quintin au nom du groupe de travail de la société civile.

 

« La population de la ville de Zemio de nouveau entre panique et désolation ! Depuis quelques jours, les FACA en détachement dans la ville de Zémio font un contrôle d’identification des milices « A Zande Ani Koi Gbe » a créé un climat de méfiance, puis a engendré un affrontement armé entre les deux protagonistes. À l’instant il y a des détonations d’arme légère dans la ville patrouille militaire de dissuasion et violents affrontements par moment. Les populations prises de panique commencent à se déplacer vers l’église catholique pour y trouver refuge, la ville est presque paralysée » a-t-il témoigné.

 

Le gouvernement appelé à l’action

 

«Nous interpellons le gouvernement en général et l’Etat major des armées en particulier à prendre très vite des mesures qui s’imposent pour éviter une escalade de violence et veiller à la protection des civiles de Zémio qui depuis plusieurs décennies est oubliée par Bangui et manque presque de tout aujourd’hui » a-t-il appelé.

« Les déplacés affluent certes vers l’église mais ils n’ont rien et nous n’avons rien aussi à leur garantir de mieux. Mais ce sont des âmes, on ne peut pas les rejeter mais ce que nous demandons c’est la paix sociale car cette guerre n’est pas justifiée aussi il n’y a pas de quoi leur offrir à manger » s’alarme un religieux de Zémio qui promet faire une déclaration officielle après avoir tout recensé en terme de besoin.

 

Mais où sont partis les mercenaires de Wagner. Les miliciens À Zande que Bangui combat aujourd’hui etaient jusqu’à hier seulement des alliés stratégies dès mercenaires russes Wagner dont les alliés du gouvernement. Ils sont formés et équipés par les russes. Aujourd’hui le gouvernement fait la guerre à une composante de la société qu’il a créé

 

Se rendre à l’évidence

 

« Bangui s’est rendu à l’évidence que le contrôle des Zande serait difficile. Mais il faut y voir l’implication des Wagner et sa structuration. 1- le ministre délégué à la dense russe ne cesse de faire le déplacement de Bangui pour s’enquérir de la situation. Étant donné que la situation de Africa corps joue dans la balance, alors il faut se débarrasser maintenant des forces réputées proches de Wagner au cas où » a soutenu Jean Louis un observateur en matière de sécurité. Le père Aurelio Gazera de la paroisse a publié ceci.

 

Avec les affrontements entre les Faca, gendarmes, Russes et les Anikipigbe, plus de 500 personnes sont venues chercher refuge et protection à la Paroisse, tandis que d’autres ont traversé le fleuve pour aller se réfugier au Congo.

 

Ici un témoignage d’hier

 

Bonjour chers tous. Depuis hier nuit environ 19h les tirs se faisaient entendre jusqu’à ce matin. Je suis allé à l’hôpital vérifier la suite des évènements. J’ai rencontré le commandant des faca et le médecin de Zemio, sur-place il m’ont présenté 1 policier touché à la main droite au niveau de paume de main, 1 faca atteint au niveau du ventre ; il est entrain de subir une invention chirurgicale, 1 russe blessé. Il y a eu 4 morts (2 faca, 1 gendarme et 1 policier).

 

Tout a commencé au moment où les russes disent qu’ils ont reçu l’ordre d’envoyer les AAKG pour des recyclages par vagues à Bangui.

 

Leur chef Cédric, a donné la liste de 12. Il les a amenés chez les russes pour la formalité d’avant voyage. Les russes leur ont demandé la remise d’armes à l’armurie, 7 ont accepté et les 5 autres ont refusé en prenant la fuite dans la brousse de Bandassi (après l’aérodrome) Les russes leur ont donné l’ultimatum de rendre leurs armes jusqu’à 19h. Vers la soirée tous autres AAKG ont “rejoint” leurs frères. C’est ainsi que dans la nuit d’hier, ils sont partis attaquer la base des éléments qui sont vers Koumboli.

 

Il y a déjà risque de rentrer dans une nouvelle phase de crise.

 

« Union de prière pour Zemio »

 

Zemio une préoccupation majeure dans un pays qui recherche encore ses pas pour aller vers la paix et la stabilité.

 

En attendant les appels à la mobilisation font leur chemin.

 

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