D’après certains observateurs indépendants, François Bozizé, est en train de payer sa décision de relever le général Ali Darassa de ses fonctions de chef d’état-major de la CPC.
Depuis que François Bozizé a été démis de sa fonction de président de la coordination générale de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), des communiqués sont abondamment diffusés sur les réseaux sociaux pour confirmer ou contredire cette information.
Le 30 août 2024, les chefs militaires de la CPC se sont réunis pour destituer le général François Bozizé comme coordonnateur général de la CPC.
Plusieurs motifs sont évoqués pour justifier cet acte sans toutefois fournir des détails.
Cependant selon certains observateurs indépendants, François Bozizé est en train de subir les conséquences de sa décision de décharger le général Ali Darassa de ses fonctions de chef d’état-major de la CPC.
Cette raison est neanmoins rejetée par les communicants de la CPC proches de Bozizé, qui appellent à la vigilance.
Le porte-parole général de la CPC, Aboubacar Siddick Ali a commenté autrement cette décision : « Il est en exil, il est en train de se reposer donc on le laisse dans son repos pour qu’on ne le dérange pas et maintenant, nous avons vu ses limites donc ça ne vaut plus la peine de continuer avec lui ».
La CPC est renommée CPC-Fondamentale (CPC-F). Ali Darassa est réintégré à son poste. Selon la nouvelle équipe de la CPC-F, l’appel de cessation des hostilités fait par Ali Darasssa le 26 juillet 2024 n’est plus valable : Malheureusement, nous avons remarqué que le gouvernement n’a pas pris en considération cette décision. « Ainsi, la question de mettre fin aux hostilités n’est plus à l’ordre du jour », a expliqué Aboubacar Siddick Ali.
Le gouvernement centrafricain n’a pas encore donné de réponse à cette déclaration médiatique de la CPC-Fondamentale.