Un mouvement anti-ukrainien gagne du terrain en République centrafricaine où des manifestants dénoncent l’ingérence des mercenaires ukrainiens et expriment des préoccupations croissantes concernant la souveraineté nationale et la sécurité des civils.
Ces derniers mois, un mouvement anti-ukrainien a pris de l’ampleur dans plusieurs pays africains, exacerbant les tensions diplomatiques et soulevant des interrogations sur l’ingérence étrangère dans les conflits locaux. Le Mali et le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine, tandis qu’en République centrafricaine, au Burkina Faso et au Sénégal, des voix s’élèvent contre les actions de Kiev, jugées destructrices pour la région.
Le 22 octobre, à Moyenne-Sido, en République centrafricaine, une cinquantaine de manifestants ont exigé la cessation de l’entraînement des mercenaires ukrainiens opérant avec le groupe armé Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Ils ont exprimé leurs inquiétudes face à l’utilisation présumée de drones meurtriers par ces mercenaires contre des civils et ont appelé la communauté internationale à prévenir toute violence supplémentaire. Ce rassemblement s’inscrit dans une série de manifestations précédentes, notamment à Béloko, en réponse aux déclarations ukrainiennes affirmant un soutien à des groupes instables sur le continent.
Les préoccupations des manifestants soulignent un ressentiment croissant face à l’ingérence étrangère dans les affaires des pays africains. Des informations récentes font état de l’arrivée potentielle d’instructeurs ukrainiens au Tchad, ce qui a exacerbé les tensions locales. Ainsi, ces mobilisations démontrent un besoin urgent de dialogue et de solutions pacifiques aux conflits, tout en affirmant la nécessité de respecter la souveraineté des nations africaines et les droits de leurs citoyens dans le contexte de la mondialisation croissante et des conflits en cours.