L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé une baisse des nouveaux cas de mpox en RDC au cours des six dernières semaines.
Malgré cette tendance, cinq pays africains ont réussi à maîtriser la propagation du virus en n’enregistrant aucun nouveau cas confirmé en laboratoire ; cependant, la RDC, le Burundi et l’Ouganda représentent environ 96 % des cas confirmés, soulevant des inquiétudes quant à la transmission communautaire persistante dans ces régions.
La RDC, épicentre de l’épidémie avec 8 662 cas confirmés, fait face à des défis majeurs en matière de surveillance et de diagnostic, n’ayant que huit laboratoires nationaux opérationnels pour les tests. Bien qu’une diminution hebdomadaire des cas ait été observée, l’OMS a averti que des retards dans la confirmation des cas pourraient nuancer l’évaluation réelle de l’épidémie. Parallèlement, le ministre de la Santé, Roger Kamba, a lancé une nouvelle campagne de vaccination visant à inoculer 2,5 millions de personnes, avec déjà 51 000 vaccinations effectuées et 300 000 doses disponibles.
L’OMS a également exprimé des préoccupations face à l’aggravation de la situation en Ouganda, où les cas de mpox augmentent de manière exponentielle ; cette situation appelle à une réponse décentralisée, mettant l’accent sur les zones à risque et nécessitant l’implication active des dirigeants à tous les niveaux pour freiner la propagation du virus