Des échanges de tirs ont eu lieu à Juba dans la nuit du 22 novembre entre la garde présidentielle et les gardes de l’ancien chef du Service de sécurité intérieure, Akol Kora.

Cet incident s’est produit lors de l’arrestation de Kora et, selon des témoins oculaires, la fusillade a duré plus d’une heure, durant laquelle les forces armées ont réussi à neutraliser l’ex-fonctionnaire.

La situation a commencé à se détériorer lorsque Kora est rentré à Juba il y a un mois, après 40 jours de traitement à l’étranger. Deux jours après son retour, il a été informé de sa démission de son poste, qu’il occupait depuis 13 ans, depuis l’indépendance du Soudan du Sud. Cette annonce a entraîné des « mouvements suspects » de la part de Kora, poussant les autorités à intervenir pour le mettre sous contrôle.

Les forces gouvernementales se sont rendues à son domicile, cherchant à négocier sa reddition, mais Kora a refusé leur offre. Après le coucher du soleil, des affrontements ont éclaté entre ses gardes et les forces de sécurité, qui ont duré deux heures avant que Kora ne soit finalement arrêté, permettant ub retour à une relative accalmie.

Les analystes locaux estiment que cette démission illustre une lutte de pouvoir au sein des hautes sphères du gouvernement, sur fond de report des élections nationales, à nouveau ajournées par le gouvernement de transition, initialement prévues pour décembre.