Marine Le Pen s’est rendue au Tchad pour discuter du renforcement des liens interparlementaires, soulignant l’importance des relations entre le Tchad et la France après le retrait des troupes françaises.
La présidente du groupe Rassemblement National à l’Assemblée nationale française, Marine Le Pen, a été reçue dimanche au siège de l’Assemblée nationale tchadienne par son président, Ali Kolotou Tchaimi. Ce déplacement, qui survient moins de deux mois après le retrait définitif des forces françaises, vise à discuter du « renforcement des liens interparlementaires » entre la France et le Tchad. Marine Le Pen a souligné que cette visite n’engageait pas l’État français, étant donné ses positions politiques souvent critiques envers les relations conventionnelles de la France avec le Tchad.
Arrivée au Tchad vendredi soir, Marine Le Pen a également rencontré le président Mahamat Idriss Déby Itno à Amdjarass, où ce dernier observait le jeûne musulman. Au cours de cet entretien, Le Pen a mis en avant l’importance « fondamentale » des relations entre le Tchad et la France, évoquant des « intérêts communs et une amitié historique ». Ce retour au Tchad, huit ans après sa dernière visite, se déroule dans un contexte diplomatique revu, surtout à la suite de l’annulation des accords militaires avec la France en novembre 2024.
Lors d’un dîner organisé par un réseau de femmes ministres et parlementaires tchadiennes, Marine Le Pen a exprimé ses ambitions politiques, souhaitant revenir en France « en tant que Présidente de la République » lors des élections de 2027. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de redéfinir les relations franco-tchadiennes, le président Déby plaidant pour des « coopérations d’égal à égal » avec tous les partenaires du Tchad malgré la fin des accords militaires, témoignant ainsi d’un besoin stratégique d’équilibre dans ses relations internationales.
