La province du Bas-Uélé subit des attaques fréquentes de rebelles centrafricains du groupe Seleka, poussant la population et la société civile à appeler au renforcement des mesures de sécurité face à cette menace persistante.

La situation de sécurité dans la province du Bas-Uélé, en République Démocratique du Congo, devient de plus en plus alarmante en raison des attaques fréquentes des rebelles centrafricains de la Seleka. Le 11 octobre, des représentants de la société civile ont annoncé que trois personnes avaient été tuées et plusieurs autres enlevées lors d’une incursion dans la chefferie de Mopoy, dans le secteur de Banda. Ces violences, commises par des groupes armés, plongent la population dans la peur, qui se sent souvent vulnérable face à ces attaques brutales.

Le 9 octobre, une attaque a eu lieu dans le village de Samungu, où un homme de 37 ans et son fils de 12 ans, élève à l’école primaire Dindo, ont été tués de manière choquante. Les deux victimes ont été ligotées avant d’être exécutées. Les membres de la société civile s’inquiètent de l’augmentation potentielle du nombre de victimes, car ils ont entendu des coups de feu tirés par les assaillants après leur fuite, alors qu’ils emportaient d’autres otages. Par ailleurs, Theo Zagbina, le président d’une organisation locale, a rapporté qu’un autre homme avait été tué près de la rivière Loyi lorsque des soldats des FARDC ont tenté de repousser les rebelles.

Les actes de violence des rebelles centrafricains représentent une menace permanente pour la sécurité des habitants. Pour y faire face, la société civile appelle à un renforcement des forces militaires afin de protéger la population contre ces incursions répétées. En outre, l’arrivée de réfugiés fuyant les violences en Centrafrique complique encore la situation humanitaire dans le Bas-Uélé, où des tensions ethniques et des conflits de pouvoir aggravent l’insécurité. Dans ce contexte difficile, la population réclame des actions concrètes pour assurer sa sécurité et sa protection.