Le 13 décembre 2024, Abdou Abarry, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Afrique centrale et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), a rendu public le 27e rapport du secrétaire général de l’ONU concernant la situation en Afrique centrale et les activités de l’UNOCA. Un rapport d’une vingtaine de pages qui donne des informations essentielles sur les six derniers mois en Afrique médiane. Ces informations cruciales abordent les problématiques des droits de l’homme et de la gouvernance électorale, ainsi que la situation socio-économique, politique, sécuritaire, climatique et humanitaire.
Des situations préoccupantes « La violence des groupes armés, les tensions intercommunautaires, les épidémies, l’insécurité alimentaire, les déplacements forcés et les risques naturels exacerbés par les effets des changements climatiques ont continué d’être des sources de très grande préoccupation. Dans toute la sous-région Afrique centrale, ce sont plus de 37,8 millions de personnes qui ont eu besoin d’une assistance et d’une protection vitales », révèle le rapport.
Très peu d’aide pour les acteurs humanitaires
Dans ce contexte difficile, « les acteurs humanitaires ont développé des stratégies visant à soutenir près de 18 millions de personnes vulnérables, pour un montant de 4,4 milliards de dollars ». Malheureusement, au 4 novembre 2024, il n’y avait eu que 47,7 % des fonds requis pour la réalisation de ces plans. Pointant des crises sécuritaires et humanitaires que subit la sous-région, Abdou Abarry a indiqué que plus de 37,8 millions de personnes ont besoin d’une assistance et d’une protection vitale.
Assurer la consolidation des institutions démocratiques et de l’état de droitEn plus des défis rencontrés, le Secrétaire général des Nations Unies fait des observations et des recommandations qui pourraient aider les États à faire face aux nombreux problèmes qui mettent en péril la stabilité et les efforts déployés en faveur d’une paix et d’un développement durables dans la sous-région.
Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a souligné que l’Organisation des Nations Unies est résolue à soutenir les initiatives en ce sens, mettant en évidence le fait que « la tenue d’élections pacifiques, transparentes, inclusives et crédibles » est l’une des approches essentielles pour atteindre cet objectif. Antonio Guterres souligne la nécessité d’une plus grande représentation et d’une participation importante des femmes. Il incite donc les pays impliqués dans les élections à prendre en considération cette situation et les félicite pour les mesures déjà prises afin d’assurer l’intégrité des opérations électorales et la préservation des droits humains et des libertés fondamentales.
Tous les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur soutien à nouveau à l’UNOCA, qui, par le biais de M. Abarry, s’est engagé à continuer à soutenir la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) dans ses initiatives visant à prévenir les conflits, à résoudre pacifiquement les crises et à renforcer la paix. Ils ont également exprimé leur satisfaction quant au renouvellement du mandat de l’UNOCA pour une durée supplémentaire de trois ans, ainsi qu’à la Déclaration présidentielle qui définit le contenu et les priorités de ce mandat.