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CENTRAFRIQUE – JUSTICE : Réparation pour les familles des victimes des massacres de Lemouna et Koundjili

Date de publication : septembre 20, 2024
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Dans un communiqué de presse publié le 16 septembre 2024, la Cour pénale spéciale (CPS) a annoncé la compensation des victimes des meurtres qui ont eu lieu le 21 mai 2019 dans les villages de Lemouna et Koundjili, situés près de la ville de Paoua, au nord ouest de la République centrafricaine.

 

La CPS est déclare être heureuse de voir le processus de réparation en faveur des familles touchées être achevé : « Pour la première fois dans l’histoire de la République centrafricaine, une mesure de réparation ordonnée par une juridiction a été mise en œuvre au bénéfice direct des victimes parties civiles ».

 

« La CPS a remis les réparations prononcées par la chambre d’appel aux parties civiles”, “soit neuf victimes directes des crimes (dont cinq victimes de violences sexuelles) et 32 familles affectées” par “l’affaire dite de Paoua », annonce le communiqué de presse.

 

Au total, “l’ensemble des réparations financières accordées, individuelles et collectives”, remises fin août, s’élève à 18.855.000 francs CFA, soit environ 28.745 euros.

 

« Les victimes des violences sexuelles, en plus des réparations financières, bénéficient au titre des réparations du dispositif du projet Nengo », précise le texte.

 

Le Service d’aide aux victimes et la défense (SAVD) de la Cour pénale spéciale (CPS) a achevé l’exécution de l’arrêt sur les réparations rendu le 23 octobre 2023 par la chambre d’appel dans l’affaire dite de Paoua.

 

Issa Sallet Adoum, Yaouba Ousman et Mahamat Tahir, les trois accusés dans cette affaire, avaient été déclarés coupables de “crimes de guerre et crimes contre l’humanité”, et condamnés à 20 et 30 ans de réclusion par la Cour pénale spéciale en juillet 2023.

 

Les faits

 

Le 21 mai 2019, une série d’attaques ont été menées par des membres du groupe armé 3R (Retour, réclamation, réconciliation) contre les villages de Lemouna et Koundjili, en direction de Paoua, dans le nord ouest du pays. 46 civils avaient perdu la vie.

 

Trois tueurs présumés avaient été remis aux autorités judiciaires de la République centrafricaine par le groupe 3R, après un ultimatum de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et du gouvernement centrafricain.

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