La fureur et l’extase

Date de publication : mai 19, 2025
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La guerre civile en Centrafrique racontée dans un récit poignant

 

Laurent Larcher est Grand Reporter au journal La Croix, spécialiste de l’Afrique. Il est l’auteur de l’ouvrage intitulé « La fureur et l’extase » : un reporter de guerre confronté aux violences de masse, publié par Bayard. Le livre « La fureur et l’extase » raconte l’histoire d’un reporter de guerre qui a été témoin d’un conflit en Centrafrique, avec des témoignages authentiques et des scènes de violences horribles.

 

Dans son livre, Laurent Larcher relate un récit captivant, au cœur des obscurités, afin de comprendre la mort d’une jeune photojournaliste, Camille Lepage. « Cet ouvrage kaléidoscopique est d’abord un récit qui plonge le lecteur au cœur d’un conflit, au plus près de la présence sur le terrain d’un reporter de guerre. Il fournit un témoignage de première main, parfois intime, du travail du journaliste confronté à la violence, nourrissant la réflexion sur l’humain et l’inhumain.

 

[…] D’une grande honnêteté et pétri de sensibilité, ce récit touche au cœur. » Thomas Hoffnung, La Croix l’hebdo « Au fil de son récit, l’auteur propose une réflexion sensible sur notre rapport à la violence, qu’il éclaire par la mythologie, l’histoire, la littérature ou la philosophie. La Fureur et l’Extase est un récit passionnant de correspondant de guerre, enrichi d’une sincère introspection.

 

Larcher nous plonge dans l’univers de ces journalistes courageux – on croise aussi des hommes d’Eglise débordés et des diplomates français déboussolés –, mais sans jamais le romancer et encore moins le glorifier. » Pascal Riché, Le Monde.

 

Les mots de l’auteur « En décembre 2013, j’ai couvert la guerre en Centrafrique aux premiers jours de l’intervention française, l’opération Sangaris. J’étais accompagné d’une jeune photographe, Camille Lepage. Un samedi matin, nous avons assisté à un lynchage. Ce n’étaient pas des soldats russes ou syriens. Ce n’étaient ni des miliciens ni des djihadistes, pas plus que des Nazis ni des tortionnaires français de la guerre d’Algérie. C’étaient des femmes et des hommes de la rue, des gens comme vous et moi.

 

Avec Camille, nous avons été entraînés par ce courant ultra-violent de gens ordinaires. Elle en est morte. » Dans un récit très personnel et poignant, Laurent Larcher réfléchit sur le journalisme en zone de guerre et sur la violence de masse : “La guerre est contagieuse. Elle surgit de moi, elle m’échappe, me domine”, écrit le journaliste.

 

Dans le livre, Laurent Larcher évoque la mort de sa collègue photographe, Camille Lepage, tuée le 12 mai 2014 en Centrafrique, lors d’un reportage à la frontière camerounaise. “Camille Lepage a été victime d’avoir voulu témoigner de cette violence de trop près. Rien n’est plus facile que de tuer un journaliste dans une zone de guerre”, alerte le grand reporter.

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