Lors d’une réunion en Guinée équatoriale, les Chefs d’État de la CEEAC ont brossé la situation sécuritaire et humanitaire dans l’espace communautaire et la situation délicate au Tchad pays membre qui accueille des réfugiés soudanais.
Au Centre international de Conférence de Sipopo en Guinée Equatoriale, une ambiance conviviale s’est installée alors que les Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) se réunissent pour discuter des enjeux cruciaux de la région.
Tout comme le Tchad, la République Centrafricaine accueille elle aussi les des réfugiés soudanais faisant ainsi de la crise dans l’espace communautaire un enjeu de taille dans les analyses des chefs d’Etat.
La présence remarquée du Premier ministre tchadien, l’Amb Allah-Maye Halina, représentant le président Mahamat Idriss Déby, témoigne de l’importance de cette rencontre, qui vise à établir des priorités communes face aux défis pressants.
Les discussions ont également porté sur la situation délicate au Tchad, où le pays traverse une transition politique complexe suite au décès d’Idriss Déby Itno, ancien président. Les dirigeants ont applaudi les efforts du gouvernement tchadien pour gérer cette transition tout en accueillant plus de 600 000 réfugiés soudanais fuyant la violence dans leur pays. Malgré les récentes inondations qui ont durement frappé son économie, le Tchad a maintenu son engagement humanitaire. Les Chefs d’État ont convenu de la nécessité d’une solidarité régionale pour relever ces défis, en proposant des initiatives visant à renforcer la coordination humanitaire et à stabiliser la sécurité et le développement durable en Afrique centrale, essentiels pour un avenir prospère.
Des perspectives
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, en sa qualité du président en exercice de la CEEAC a souligné les progrès réalisés par l’organisation depuis sa création, il a également mis l’accent sur la nécessité d’une coopération renforcée pour affronter les menaces sécuritaires, les crises économiques et les défis climatiques qui pèsent sur la région.
Des soucis de performances économiques
À l’approche du 41ème anniversaire de la CEEAC, Obiang a rappelé que des études de la Banque mondiale prévoient des impacts significatifs sur la croissance économique dans une Afrique centrale déjà vulnérable aux catastrophes naturelles.
