La Banque mondiale projette une croissance de 4,1 % pour l’Afrique subsaharienne en 2025, avec le Cameroun en tête à 4 %, tandis que la Guinée équatoriale fait face à une contraction de -4,4 %.
Selon le rapport “Global Economic Perspectives” (GEP) de la Banque mondiale, l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance de 4,1 % en 2025, marquant une hausse de 0,9 % par rapport à 3,2 % projeté pour 2024. Le Cameroun, première économie de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), fait partie de cette dynamique, avec une prévision de croissance de 4 % pour 2025, bien qu’elle représente une légère baisse par rapport à l’estimation de 4,5 % pour 2024.
Les projections de la Banque mondiale sont en ligne avec les objectifs du gouvernement camerounais, qui table sur une croissance du PIB de 4,1 % pour cette année. Parallèlement, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance encore plus optimiste de 4,2 % dans sa note “Perspectives économiques régionales”. Alors que le Cameroun devrait afficher la plus forte croissance parmi les pays de la région, le Congo suit avec une prévision de 3,5 %, en hausse par rapport à 3 % l’année précédente. De son côté, le Gabon voit ses perspectives légèrement revues à la baisse, avec une estimation de 2,4 % pour 2025.
À l’inverse, la République Centrafricaine et le Tchad connaissent de sérieuses révisions à la baisse de leurs prévisions, passant respectivement de 3,1 % à 1,1 % et de 2,7 % à 2,1 %. La Guinée équatoriale, pour sa part, est en proie à un ralentissement économique sévère, avec une contraction prévue de -4,4 % en 2025, aggravée par une chute par rapport à une croissance de 4,7 % en 2024. Ces projections soulignent l’importance cruciale pour les pays de renforcer leurs actions stratégiques visant à favoriser la création de richesse et à améliorer leurs perspectives économiques futures.
