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AFRIQUE CENTRALE – ÉCONOMIE : Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEMAC

Date de publication : décembre 15, 2024
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Convoqué le 16 décembre 2024 à Yaoundé, la situation économique globale des 6 pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est en tendance négative. Il existe un excès de dettes contractées par certains pays qui font face à une crise budgétaire.

 

La situation en République du Congo, où les salaires des agents de l’État et des fonctionnaires ne sont plus versés régulièrement. La crise budgétaire au sein de la CEMAC pourrait entraîner une nouvelle dévaluation du Franc CFA d’Afrique centrale. Certaines nations de la CEMAC ont adopté des mesures de sauvetage en adoptant des lois de finances où l’Etat ne subventionne plus les hydrocarbures, comme la République centrafricaine.

 

Cependant, il y a aussi la dette nationale qui revêt une grande importance, ainsi que le paiement de la taxe d’intégration communautaire (TIC) à la Commission de la CEMAC. Le 11 octobre 2024 à Bangui, lors de la 48e session ordinaire du conseil des ministres de l’Union des États de l’Afrique centrale (UEAC), les ministres des finances et de l’économie ont souligné l’importance de régler les retards des TIC par les États concernés.

 

Selon la commission de la CEMAC, Le faible taux de mobilisation de la Taxe communautaire d’Intégration pénalise considérablement l’exécution du budgetL’augmentation de la pression fiscale, avec l’élargissement de l’assiette et l’introduction de nouveaux impôts est également un mauvais signe de la santé économique chancelante de la CEMAC, y compris du Cameroun.

 

Après quatre années d’atonie, le PIB de la République centrafricaine (RCA) devrait bondir à 2,7% en 2024, contre à peine 0,8% en 2023. La réunion de même nature en décembre 2016 à Yaoundé avait déjà permis d’éviter de justesse la d’évaluation du CFA d’Afrique Centrale, comme l’exigeaient les bailleurs de fonds.La CEMAC continue de faire face à des taux de pauvreté élevés, persistants et stagnants, résultant de l’insuffisance de la croissance économique, du manque d’opportunités d’emploi et de la rapidité de l’expansion démographique.

 

En 2023, environ 31,1 pour cent de la population de la région vivait avec moins de 2,15 USD par jour (mesuré en parité de pouvoir d’achat, PPA, de 2017). En comparaison, dans la région de l’UEMOA, la proportion de personnes vivant dans l’extrême pauvreté était relativement plus faible, à 23,4 pour cent en 2023. Les taux de pauvreté varient considérablement dans la CEMAC, allant de 2,8 pour cent au Gabon à 65,9 pour cent en République centrafricaine (Cf. Baromètre économique de la CEMAC, publié par la Banque mondiale en mai 2024)

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