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CENTRAFRIQUE – JUSTICE : Libéré par la CPI l’ex-milicien Maxime Mokom, réclame des compensations

Date de publication : septembre 12, 2024
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Après avoir été libéré en octobre 2023 par la Cour Pénale Internationale, Maxime Mokom, ex-chef des milices des anti-balaka, réclame une année plus tard à la CPI des compensations qu’il estime à trois millions d’euros ( environ deux milliards de francs CFA) en dommages intérêts et cinq cents mille euros, soit quatre cents cinquante millions de francs CFA ) pour sa famille. Faut il rappeler que Maxime Mokom avait été arrêté à Sido sur le territoire tchadien en 2022 par les autorités tchadiennes et transmis à la CPI. Quelques temps plus tard il a été condamné par contumace avec vingt-trois (23) autres co-accusés dont l’ex président François Bozizé, à la peine des travaux forcés à perpétuité notamment pour :” atteinte à la sûreté intérieure de l’État”, “assassinats”, “complots”, “rébellion” , par la Cour Criminelle de Bangui.

 

Accusé par le parquet de la CPI pour “crimes contre l’humanité” et “crimes de guerres” présumés durant la crise centrafricaine de 2013-2014, et après dix-neuf mois de détention, la CPI le remettra en liberté avant même la tenue de son procès en 2023, pour manque de preuves nécessaires à son inculpation pour ces crimes.

 

Aujourd’hui, le dossier Maxime Mokom refait surface parce que celui-ci dénonce le mandat d’arrêt émis par le parquet de la CPI en son encontre, les dix-neuf mois de détention qu’il considère comme purement arbitraire ainsi que les conditions de sa libération. Il estime avoir été “jeté dans la rue par la CPI”, et d’ajouter que” la CPI était également informée que je ne pourrais pas revenir en République Centrafricaine, ni au Tchad, là où les autorités m’ont arrêté et envoyé à la CPI”.

 

L’ex leader Anti-Balaka se trouve toujours à la Haye, où la CPI à fait savoir qu’elle n’a pas d’obligation de lui trouver un pays d’exil. Par ailleurs Maxime Mokom a déjà entamé lui même une procédure de demande d’asile dans un pays européen. Sa situation, par certains côtés, ressemble quelque peu à celui de Charles Blé Goude ex leader des jeunes ivoirien qui a également attendu pendant longtemps avant d’obtenir son passeport et regagner son pays, la Côte d’Ivoire.

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