Les dirigeants africains ont déclaré une cessation des hostilités dans l’est de la République démocratique du Congo, selon une déclaration commune publiée à l’issue de discussions dans la capitale angolaise Luanda, dans le but de mettre fin aux combats entre les troupes congolaises et les rebelles du M23.

Un accord a été conclu pour un “cessez-le-feu immédiat” en RDC à 18h00 (17h00 GMT) vendredi 2 décembre, a annoncé le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete António.

Une force régionale est-africaine interviendra contre les combattants du M23 en cas de non-respect de l’accord, indique la déclaration signée par les dirigeants du Congo, du Rwanda, du Burundi et de l’Angola, ainsi que par l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta, qui a servi de médiateur dans la crise.

Au début du mois, des troupes kenyanes ont été déployées dans l’est du Congo dans le cadre d’une opération de maintien de la paix menée par les sept pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).

La RDC a accusé le Rwanda voisin de soutenir le groupe armé M23, ce que le Rwanda a démenti. Kinshasa a également expulsé l’ambassadeur du Rwanda en raison de son soutien présumé aux rebelles du M23, qui ont pris des villes dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du Congo.

Un porte-parole du M23 n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.