La RDC a été élue au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies malgré des critiques concernant les violations des droits humains dans le pays.

Suite à l’obtention de 172 voix sur 190 lors d’un scrutin à Genève, la RDC a été élue au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette élection, qui couvrira la période de 2025 à 2027, marque le retour de la RDC dans cet organe après une première participation en 2017. Elle représentera l’Afrique aux côtés du Bénin, de la Gambie, du Kenya et de l’Éthiopie, alors qu’il n’y avait que cinq candidats pour cinq sièges à pourvoir.

Cependant, cette élection suscite des critiques importantes. De nombreuses voix, provenant principalement de l’opposition et de la société civile, mettent en avant les violations des droits humains en RDC. Ces critiques portent sur des conditions de vie déplorables dans les prisons, la répression de manifestations pacifiques et des arrestations jugées arbitraires. Des organisations comme Amnesty International et Human Rights Watch alertent sur ces problèmes et considèrent que ce vote est une insulte pour les victimes d’abus, y compris celles qui ont perdu la vie dans des circonstances tragiques.

Malgré ces critiques, l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme représente une victoire diplomatique pour le président Félix Tshisekedi. Elle lui permet de réaffirmer l’influence de son pays sur la scène internationale après des années de troubles. Ce nouveau poste offre à la RDC l’occasion de promouvoir les droits humains et d’engager des discussions constructives sur la gouvernance. Le véritable défi sera de démontrer à la communauté internationale qu’elle mérite cette position, en mettant en œuvre de réelles réformes et en collaborant avec les acteurs de la société civile. Les yeux du monde seront désormais tournés vers la RDC, dans l’attente de progrès concrets en matière de droits humains.