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TCHAD – POLITIQUE : Mais qui a attaqué la présidence le 8 janvier ?

Date de publication : janvier 12, 2025
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L’attaque du 8 janvier contre la présidence tchadienne soulève des inquiétudes au sein de l’opposition et entraîne un soutien solide des partis proches du pouvoir envers le président Mahamat Idriss Déby.

 

Au Tchad, les répercussions politiques s’intensifient à la suite de l’attaque audacieuse contre la présidence, survenue le 8 janvier. Ce jour-là, vingt-quatre assaillants armés de couteaux ont pris d’assaut un poste de garde du palais présidentiel, provoquant un bilan tragique de 18 morts parmi les assaillants et de deux militaires.

 

Face à ce défi sécuritaire, les partis politiques proches du pouvoir se sont unis pour afficher leur soutien au président Mahamat Idriss Déby, tandis que l’opposition soulève des questions sur les circonstances entourant cet incident.

 

Treize partis politiques regroupés au sein du Cadre national de coordination des partis politiques ont exprimé, ce vendredi, un soutien inébranlable au président Déby. Dr Issa Doubragne, porte-parole du Mouvement patriotique du salut, a affirmé dans un communiqué : « Quelle que soit l’origine de cette attaque, nous nous dresserons comme un seul homme autour du maréchal et de son gouvernement. » Il a souligné l’importance de rester unis face à ce qu’il considère comme une menace contre la plus haute institution de l’État, d’autant plus alors que le pays est en pleine transition politique.

 

Cependant, la réaction de l’opposition, incarnée par Max Kemkoye, président de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (UDP), met en lumière des préoccupations majeures quant à la sécurité du gouvernement. Kemkoye a questionné l’efficacité des mesures de sécurité en déclarant qu’il est troublant qu’une « bande de pieds nickelés » puisse s’attaquer à une institution aussi protégée que la présidence.

 

Il a exigé l’ouverture d’une enquête indépendante pour éclaircir les circonstances de cette attaque, soulignant ainsi la nécessité d’une transparence qui pourrait contribuer à rétablir la confiance dans les institutions tchadiennes. Les événements récents mettent en exergue les fragilités du pouvoir en place, exacerbant les tensions déjà palpables dans un pays en pleine mutation politique.

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