Alors que la situation humanitaire au Soudan continue de se détériorer, des négociations de paix, facilitée par les États-Unis, suscitent un nouvel espoir grâce à des avancées significatives en matière d’accès humanitaire.
Les pourparlers de paix au Soudan, sous l’auspice des États-Unis, ont permis des avancées importantes pour améliorer l’accès humanitaire. Tom Perriello, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Soudan, a déclaré que ces progrès se poursuivent et se renforcent. Les discussions se sont achevées vendredi dernier à Genève, où deux des trois routes essentielles vers les zones touchées par la famine ont été ouvertes.
Tom Perriello a félicité le groupe ALPS (Advancing Lifesaving and Peace in Sudan), incluant des pays comme l’Égypte et l’Arabie saoudite, pour son travail sur l’ouverture de la frontière d’Adre. Les Forces de soutien rapide (RSF) et les Forces armées soudanaises (SAF) se sont engagées à garantir l’accès le long de ces routes. Actuellement, ces routes sont actives et permettent l’acheminement de près de 6 millions de livres de nourriture et d’aide d’urgence vers les populations dans le besoin.
Cependant, atteindre un accord sur la cessation des hostilités reste un défi, surtout en raison de l’absence des Forces armées soudanaises lors des négociations. Perriello a souligné que des contacts fréquents avec les représentants des SAF ont permis de conclure des accords humanitaires, mais il est essentiel de poursuivre les discussions afin d’améliorer la situation critique au Soudan, où plus de 26 millions de personnes souffrent de faim aiguë.
La crise humanitaire au Soudan est alarmante, avec plus de 12 millions de personnes déplacées selon l’ONU. Il est urgent d’intensifier les négociations pour faire face à cette situation désespérée, alors que la population continue de faire face à des dangers quotidiens.