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CENTRAFRIQUE – FRONTIÈRES : Bangui calme le jeu après la mot d’un chauffeur camerounais

Date de publication : novembre 27, 2024
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Depuis la mort mardi de Awalou Mouhamadou le conducteur camerounais de grande ligne, les transporteurs camerounais ne décolèrent pas et les véhicules côté Cameroun ne franchissent pas la frontière. Les Camerounais exigent donc du gouvernement une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de la mort tragique de leur ressortissant qu’ils attribuent aux paramilitaires russes de Wagner.

 

La justice centrafricaine qui n’a pas ouvert une information judiciaire a dans un communiqué du ministre de la Défense Claude Rameau Birreau condamné l’acte ayant causé la mort du ressortissant camerounais. Mais ce geste n’est pas de nature à calmer les transporteurs.

 

« Le gouvernement est dans son rôle dans ce contexte-ci de parler avec le gouvernement camerounais. Mais encore une fois nous sommes désolés de noter que la partie centrafricaine n’a pas fait un pas supplémentaire à notre demande ardente, celle de nous dire qui et pourquoi on a tué notre confrère. C’est tout ce que je puis vous dire à propos » a indiqué à Gavroche-RCA Mamadou Abba, un camionneur camerounais.

 

A Bangui la lettre de condoléance du ministre de la défense est passée au peigne fin. « Je me demande si c’est au ministre de la défense que revient la charge d’écrire au gouvernement camerounais. Non, je ne pense pas. C’est le job de la ministre des Affaires étrangères. Cela montre un peu en quoi le gouvernement exporte la méconnaissance du dossier » a fait savoir à Gavroche Blaise un étudiant en relation internationale à l’université de Bangui.

 

« Mais au-delà de tout, Bangui n’envoie pas des signaux positifs parce que la situation est plus que compliquée. Les mercenaires du groupe Wagner constituent le maillon essentiel de la sécurité des institutions de la République. Il serait vraiment impossible pour le gouvernement de se hasarder sur ce terrain d’enquête. Donc le gouvernement va passer par perte et profit ce drame pour se protéger » a-t-il ajouté.

 

Dans un élan de solidarité les transporteurs centrafricains se disent de cœur avec leurs homologues camerounais car disent ils « nous avons un destin commun ».

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