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CENTRAFRIQUE – POLITIQUE : Martin Ziguélé accuse le président de diviser le MLPC

Date de publication : janvier 6, 2025
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Le parti Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) est en crise de leadership suite au dialogue républicain qui a été organisé en mars 2022 à Bangui. Les réseaux sociaux, les communiqués de presse ainsi que les conférences de presse sont devenus des moyens de règlements de comptes entre les partisans de Martin Ziguélé et ceux qui soutiennent les dissidents.

 

Sous la direction de Gabriel Koyambonou, Jacquesson Mazette et autre Étienne Malekoudou, ces derniers ont multiplié des rencontres avec les autorités du pays en quête de de légitimité. C’est ainsi que le président Touadera a encore recu ce groupe de dissidents le 27 décembre dernier ce qui a déclenché immediatement la réaction de Martin Ziguélé président du MLPC, lequel, a tenu une conférence de presse le 31 décembre 2024, pour denoncer présenté un bilan politique sombre de l’année 2024.

 

Martin Ziguélé estime que l’année 2024 est marquée par une répression accrue visant les partis d’opposition, la société civile et les médias libres. Martin Ziguélé a également accusé le chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, d’avoir organisé des actions pour affaiblir le MLPC. L’opposant Centrafricain a dit que ces actions ont été faites parce qu’il y avait des factions qui ne fonctionnaient pas et que les gens ont été punis par le parti. Il pense que toutes ces actions politiques montrent une volonté d’éliminer toute forme d’opposition en Centrafrique.

 

Le MLPC de Koyambonou reçu par le président TouadéraLe 27 décembre 2024, Faustin Archange TOUADERA, le chef de l’État, a accordé une audience pour une délégation du parti MLPC de Koyambonou au Palais de la Renaissance à Bangui.D’après la presse présidentielle, ce groupe était allé présenter au chef de l’État le bureau politique provisoire du parti, caractérisé par un désir de reconstruction suite à une période d’instabilité interne.

 

À l’issue de l’audience, le 4e Vice-président du parti, Christian GONEDERE, a dit devant la presse que « le MLPC est désormais déterminé à travailler pour reconquérir sa place de force politique majeure dans le paysage politique national ». L’Assemblée nationale ne compte pas de groupe parlementaire d’opposition. De plus, Martin Ziguélé a souligné la condition des membres de l’opposition au Parlement centrafricain.

 

« Pour la première fois depuis 1993, l’Assemblée nationale ne compte aucun groupe parlementaire d’opposition » en Centrafrique. Cette situation inédite est le résultat d’une manœuvre du parti au pouvoir, qui aurait procédé à l’achat de députés. Et cette absence « d’une voix discordante au sein de l’hémicycle compromet gravement le débat démocratique et l’équilibre des pouvoirs en Centrafrique », a expliqué Martin Ziguélé.

 

Le MLPC de Martin Ziguélé estime, que le bilan de 2024 est déjà accablant et les perspectives pour 2025 ne sont guère optimistes pour le pays. Car pour Martin Ziguélé, les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets. Sans un changement de cap, la situation risque de s’aggraver davantage en Centrafrique. Martin Ziguélé réaffirme la détermination de son parti, « à se battre pour la République, les libertés individuelles et collectives, et le bien-être du peuple Centrafricain ».

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