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CENTRAFRIQUE – POLITIQUE : Ousmane Mohamadou démissionne de la CPC

Date de publication : septembre 12, 2024
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Après avoir été nommé Délégué politique des affaires humanitaires au sein de la coordination générale de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), Ousmane Mohamadou a adressé sa démission au coordonnateur général de la CPC, François Bozizé, le 10 septembre 2024, depuis Ndjamena, la capitale tchadienne.

 

Les raisons de sa démission de la CPC, dont il a rejoint la coordination générale en avril 2021, n’ont pas été commentées par Ousmane Mouhamadou, coordonnateur politique du mouvement de l’Unité pour la Paix en Centrafrique (UPC). Selon lui, c’est pour des convenances personnelles et pour son appartenance à l’UPC dirigée par Ali Darassa Mahamat.

 

Ousmane Mohamadou, se sent à l’aise aux côtés de son chef, Ali Darassa Mahamat et rejoint ainsi les rangs de la CPC-Fondamentale dissidente de la CPC originelle. Son départ crée un poste vacant que François Bozizé trouvera sans doute quelqu’un pour l’occuper.

 

A propos de la coordination de la CPC réaménagée

 

Sembé Bobo, responsable du groupe armé 3R, est désigné vice-coordonnateur général de la CPC. Sembé Bobo, Général, a dirigé les 3R dans les régions de Bocaranga, au nord de la République centrafricaine, avant de se retrouver à Moundou au Tchad sous l’égide de la CEEAC selon la feuille de route de Luanda. Il dirige quelques éléments des 3R depuis le territoire tchadien, qui attaquent les positions des forces armées centrafricaines vers le nord-ouest du pays et commentent des exactions sur les populations civiles.

 

Le secrétaire général est l’ancien ministre Bernard Bonda, cadre du parti Kwa na Kwa (KNK), fondé le 21 août 2009 par François Bozizé. La coordination militaire incombe au Colonel Jean Francis Bozizé, fils ainé de François Bozizé, qui a été ministre de la défense entre 2011 et 2013 jusqu’au coup d’État du 13 mars 2013 qui a propulsé l’ancienne coalition seleka au pouvoir. Sylvain Béorofé Ngoyassé sera son adjoint.

 

Léopold Bara, ancien ministre de la jeunesse et des sports du régime Bozizé, est désigné comme délégué aux relations extérieures. Un représentant pour les affaires humanitaires, Ousmane Mohamadou. Porte –parole politique, Jean –Pierre Zanguendé Goyamba.

 

François Bozizé réorganise sa CPC afin de continuer sa lutte politique contre le Régime de Bangui.

 

Les groupes armés qui ont adhéré aux idéaux de la CPC ont été affectés par l’échec de la double attaque à l’entrée de Bangui le 13 janvier 2021 (PK12 au nord et PK9 au sud). Les combattants de la CPC ont été déroute par les ripostes des FACA soutenues par leurs alliés du groupe Wagner.

 

Les forces loyalistes ont récupéré la plupart des localités occupées depuis 2013 par les groupes armés avec l’aide des Wagner. Quelques poches de résistance subsistent dans le nord-ouest et le nord-est du pays.

 

Si la CPC, courant originel se réorganise malgré des cas de démission, la CPC-Fondamentale, qui s’est désolidarisée de François Bozizé, développe sa stratégie face au régime de Bangui et la communauté internationale qui œuvre sur mesure pour restaurer la paix et la stabilité en République centrafricaine.

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