Le limogeage de Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’ANIF, suite à un scandale sexuel majeur, entraîne des mesures préventives du gouvernement pour lutter contre la corruption et les abus de pouvoir en Guinée-Équatoriale.
Le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a officiellement annoncé cette décision le mercredi 6 novembre, mettant ainsi un terme aux fonctions de ce haut-fonctionnaire influent.
Baltasar Ebang Engonga, fils du président de la Commision de la CEMAC, jouissait d’un pouvoir considérable à Malabo, la capitale du pays. Cependant, sonombre s’est assombri lorsqu’il a été placé sous enquête pour des malversations financières concernant des transferts de fonds publics. Actuellement, il est détenu dans la tristement célèbre prison de Black Beach, reconnue pour ses conditions éprouvantes.
Ce scandale a éclaté lors d’une perquisition effectuée à son domicile, où une série de vidéos compromettantes a été découverte. Ces enregistrements, mettant en scène plusieurs femmes, dont des épouses de personnalités influentes, ont suscité l’indignation au sein de la population et des autorités, révélant ainsi les abus de pouvoir et les comportements inappropriés qui gangrènent l’administration publique.
En réaction à cet incident, le gouvernement a décidé d’adopter une approche proactive afin de prévenir la récurrence de tels comportements. Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a annoncé l’installation de caméras de surveillance dans tous les bureaux des institutions étatiques. Cette initiative vise à garantir le strict respect des lois par les fonctionnaires et à éradiquer toute forme de conduite indécente ou illégale.
Ce limogeage et les mesures préventives qui en découlent illustrent un tournant significatif dans la lutte contre la corruption et les abus institutionnels en Guinée-Équatoriale, un pays souvent critiqué pour son manque de transparence et de responsabilité au sein de ses structures gouvernementales. Alors que la Guinée-Équatoriale tente de sortir des ombres de la mauvaise gouvernance, cet événement pourrait bien marquer le début d’un changement positif et nécessaire dans la gestion des affaires publiques.