L’espoir renaît avec la reprise de la compagnie aérienne nationale de la RDC, Congo Airways. L’annonce de la reprise de ses vols malgré des crises opérationnelles et financières récentes vise à affronter la concurrence croissante d’Air Congo, soutenue par Ethiopian Airlines.
Dans le cadre d’un nouveau programme axé sur le renforcement de son réseau domestique, la compagnie reliera des villes clés comme Lubumbashi, Kisangani, Kananga, Mbandaka et Kunu depuis son hub à Kinshasa. Cette initiative, soutenue par le Président Félix-Antoine Tshisekedi, vise à garantir une expérience de voyage sécurisée et confortable, bien que le nombre exact d’appareils n’ait pas encore été précisé.
La relance des activités de Congo Airways coïncide avec la location d’un Boeing 737 et des projets d’ajout de trois nouveaux appareils d’ici la fin de l’année. Cependant, la compagnie a récemment été frappée par une grave crise financière, qui l’a contrainte à suspendre ses opérations à la fin du mois de juin, en raison d’une pénurie d’avions.
L’annulation d’une commande d’A320, pour laquelle un acompte avait été versé, a également compliqué la situation, entraînant ainsi le remplacement de son directeur général. Face à ces défis, Congo Airways s’efforce de rétablir sa viabilité opérationnelle.
En outre, la compagnie fera face à la montée de la concurrence avec l’arrivée d’Air Congo, une nouvelle compagnie soutenue par Ethiopian Airlines, dont le lancement est prévu pour décembre prochain. Pour soutenir le développement du secteur aérien, l’État congolais investit dans l’amélioration des infrastructures, comme en témoigne la récente réhabilitation de l’aéroport de Kisangani-Bangoka, qui rouvrira avec une piste agrandie pour accueillir un plus grand volume de trafic.
Dans ce contexte, alors que Congo Airways cherche à se redresser, des enquêtes antérieures ont révélé des irrégularités financières qui compliquent encore sa situation, mettant en lumière les défis persistants que la compagnie doit surmonter pour retrouver sa place sur le marché.
