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RDC – CONFLIT : Escalade entre le M23 et l’armée congolaise

Date de publication : janvier 27, 2025
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La RDC fait face à une escalade des violences entre le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, et les forces gouvernementales, aggravant une crise humanitaire avec 400 000 personnes déplacées en janvier.

 

La situation en RDC est de plus en plus alarmante alors que les casques bleus de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) s’affrontent avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Les combats, qui se sont intensifiés ces dernières semaines autour de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, font suite à l’échec d’une médiation entre la RDC et le Rwanda orchestrée par l’Angola. Avec une population d’environ un million d’habitants, Goma est également le foyer d’un nombre égal de déplacés, témoignant de la crise humanitaire croissante.

 

Face à ce regain de violence, le président congolais Félix Tshisekedi a dirigé un conseil de défense à Kinshasa, après une réunion de crise. L’ONU a prévu une réunion d’urgence du Conseil de sécurité pour examiner la situation, tandis que le secrétaire général Antonio Guterres a exprimé son inquiétude face à un « risque accru de guerre régionale ». En parallèle, des ambassadeurs étrangers, dont ceux des États-Unis et du Royaume-Uni, ont conseillé à leurs ressortissants de quitter Goma pour des lieux plus sûrs. Les affrontements se déroulent à proximité de la ville, avec des coupures intermittentes de communication et d’électricité, aggravant les conditions de vie des civils.

 

La crise humanitaire s’aggrave, l’ONU annonçant que 400 000 personnes ont été déplacées depuis le début de janvier. Le conflit, qui oppose le M23, soutenu par 3 000 à 4 000 soldats rwandais, aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a des origines profondes et complique davantage une situation déjà précaire. Alors que la RDC accuse le Rwanda de vouloir contrôler les ressources naturelles de l’Est, Kigali rejette ces allégations. La réunion prévue entre les présidents Tshisekedi et Kagame dans le cadre d’un processus de paix sous l’égide de l’Union africaine a été annulée faute d’accord, soulignant la nécessité pressante de médiations diplomatiques pour mettre fin à des décennies de violence et à la souffrance dans la région.

 

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