Les enfants de l’est de la RDC sont les plus gravement touchés par l’épidémie de mpox (ou variole du singe), considérée comme une urgence de santé publique d’importance mondiale par l’Organisation mondiale de la santé.

Ansima Kanigo, deux ans, a contracté le mpox de l’un de ses frères ou sœurs. Sa mère, Nzigire Kanigo, n’avait pas conscience de la maladie, pensant d’abord qu’il s’agissait de la rougeole. Bien que trois de ses enfants se soient rétablis grâce aux traitements, deux d’entre eux sont actuellement à l’hôpital.

Le Dr Robert Musole avertit que l’épidémie ne doit pas être ignorée en raison de la surcharge des soins médicaux et du manque de médicaments. L’est de la République Démocratique du Congo abrite des millions de personnes vivant dans des conditions précaires, qui facilitent la propagation du mpox.

Des campagnes de sensibilisation se déroulent dans des camps, comme celui de Mudja, pour informer les habitants sur la prévention. Le gouvernement espère recevoir des vaccins des États-Unis et du Japon, mais il n’en existe aucun pour le moment. M. Matabaro reste optimiste concernant les vaccins à venir, tandis que le Dr Ngadjole insiste sur la nécessité d’améliorer l’hygiène pour maîtriser la transmission, un avis partagé par de nombreuses familles inquiètes.

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