Ibrahim Goubir, lieutenant général de l’armée soudanaise, a annoncé la poursuite des offensives à Khartoum malgré les efforts internationaux pour un cessez-le-feu.
Les tentatives diplomatiques pour mettre fin aux hostilités ont, jusqu’à présent, échoué. Bien que des progrès aient été réalisés en matière d’accès humanitaire grâce à un afflux récent de camions d’aide, l’armée accuse les Forces de soutien rapide (RSF) de bloquer cette assistance et de piller des ressources essentielles. De plus, elle nie l’existence d’une famine à l’échelle nationale. Des organisations comme Amnesty International ont également documenté des crimes de guerre imputés aux RSF, compliquant davantage la situation sur le terrain.
Le général a rejeté les accusations de crimes de guerre, tout en admettant que certains membres de l’armée pouvaient commettre des actes violents. Lorsqu’il a été interrogé sur la durée du conflit, il a déclaré que celui-ci pourrait s’étendre longtemps, en raison de l’immensité du Soudan et de la taille des forces impliquées, rendant difficile la détermination d’une seule bataille comme étant décisive.
Malgré ces lourds défis, le général a exprimé sa conviction que “le Soudan finira par triompher et se reconstruire.” Toutefois, cet optimisme est en décalage avec la réalité inquiétante sur le terrain, où la situation humanitaire se détériore chaque jour. La crise au Soudan est aujourd’hui reconnue comme l’une des plus graves catastrophes humanitaires dans le monde, appelant à des actions urgentes de la part de la communauté internationale pour protéger les civils et rétablir la paix.
