Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la BEAC, a officiellement lancé sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement, soutenu par plusieurs pays d’Afrique centrale et fort de son expérience en matière de réforme financière et de transparence économique.
La succession d’Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), prévue pour mai 2025, s’annonce comme un enjeu stratégique majeur pour un continent en pleine mutation économique. Avec l’équipe actuelle de la BAD sur le point de terminer son deuxième mandat, la compétition pour ce poste clé s’intensifie dans un contexte mondial en évolution, où l’Afrique cherche à renforcer son autonomie financière tout en attirant davantage d’investissements étrangers.
Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), a officiellement lancé sa candidature le 8 novembre 2024, soutenue par les pays membres de la CEEAC et de la CEMAC. Son expérience, qui s’étend du poste de ministre des Finances du Tchad à celui de gouverneur de la BEAC, témoigne de son engagement en faveur de réformes significatives dans le domaine financier, notamment l’amélioration de la transparence des flux financiers et l’initiative de fusion des bourses de la CEMAC pendant la crise du Covid-19.
Fort de nombreuses distinctions, dont celles de Grand Officier de l’Ordre national du Tchad et de l’Ordre national du Léopard en République démocratique du Congo, Tolli représente un appel fort à l’intégration économique et financière sur le continent. À l’approche de cette élection, le futur président de la BAD devra non seulement équilibrer les intérêts régionaux, mais également répondre aux impératifs de développement durable pour favoriser une véritable transformation économique en Afrique.