Au soudan, près de 25 millions de personnes sont affectées par la famine, dont 12 millions ont été déplacées à cause du conflit. Depuis le début de la guerre civile, l’accès aux soins de santé est gravement entravé, en raison d’infrastructures saturées et d’un manque d’attention de la communauté internationale.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré qu’en plus d’être ravagé par la guerre, le Soudan connait une famine “presque omniprésente”. Selon l’Office de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), environ 12 millions de personnes sont déjà déplacées par les conflits internes. Le directeur général de l’OMS a souligné que l’attention de la communauté internationale envers le Soudan est “très faible” et que des facteurs raciaux en sont responsables.
Des milliers de personnes ont perdu la vie depuis le début de la guerre civile en avril 2023, opposant l’armée soudanaise aux Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires. Selon Tedros, la situation est alarmante, avec des enfants gravement malnutris dans les camps de déplacés. Près de 25 millions de Soudanais, soit la moitié de la population, ont besoin d’assistance.
Médecins sans frontières (MSF) indique que les hôpitaux sont débordés, rendant l’accès aux soins très difficile. En août, un comité d’experts soutenu par l’ONU a déclaré une famine dans un camp près d’el-Fasher, au Darfour. Les tensions ont augmenté après le coup d’État de 2021, plongeant le pays dans la guerre civile. Les Émirats Arabes Unis sont accusés d’apporter une aide aux FSR, tandis que les efforts de médiation par l’Arabie Saoudite et les États-Unis n’ont pas réussi à résoudre le conflit, laissant les populations dans une situation désespérée.
