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RDC – DIPLOMATIE : Félix Tshisekedi aborde à l’ONU la coopération avec la Monusco

Date de publication : septembre 24, 2024
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À l’occasion de la 79ème Assemblée générale de l’ONU, le président Félix Tshisekedi s’apprête à aborder les enjeux cruciaux de l’intégrité territoriale de la RDC et la coopération avec la MONUSCO, tout en plaçant la situation humanitaire et sécuritaire du pays au cœur de son discours.

 

Depuis dimanche 22 septembre 2024, le président Félix Tshisekedi est en visite à New York, participant aux travaux de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cet événement revêt une signification particulière, tant pour la diplomatie congolaise que pour le contexte international, en raison des nombreux défis pressants auxquels la RDC est confrontée.

 

Depuis plusieurs années, le pays fait face à des tensions internes et à des conflits armés, notamment dans l’Est du pays, où des groupes tels que les M23 continuent de semer la discorde. Le président congolais a souvent souligné la nécessité d’une unité nationale et de la pacification de ces régions afin de renforcer la sécurité et de favoriser le développement.

 

Un autre point crucial de son intervention portera sur la coopération entre son gouvernement et la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC). Malgré certaines critiques concernant l’efficacité de cette mission, le président Tshisekedi devra l’argumenter afin de défendre un soutien accru de la communauté internationale pour stabiliser la région. Il est impératif qu’il formule des attentes claires sur le rôle que la MONUSCO doit jouer dans la protection des civils et la facilitation des opérations de désarmement.

 

Cette Assemblée générale représente une occasion inestimable pour le président congolais de sensibiliser la communauté internationale à la situation en RDC et de solliciter un appui diplomatique et matériel renforcé. Parallèlement, le président souhaite se positionner comme un leader prêt à engager un dialogue constructif sur des solutions durables face aux crises humanitaires et sécuritaires qui frappent son pays. Son discours pourrait se transformer en un plaidoyer vibrant en faveur des droits humains, attirant l’attention sur les violations en cours et les défis humanitaires, tout en renforçant les engagements mondiaux à favoriser des solutions pacifiques et pérennes.

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