Le parti Unité Républicaine (UNIR) a officiellement investi Henri-Marie Dondra comme candidat à l’élection présidentielle prévue en décembre 2025. L’annonce a été faite le 17 mai à Bangui, lors de la clôture du congrès extraordinaire du parti.

Cette décision marque l’entrée officielle de l’ancien Premier ministre dans la course à la magistrature suprême.Henri-Marie Dondra, économiste de formation, a été ministre des Finances avant d’être nommé chef du gouvernement sous le président Faustin-Archange Touadéra.

Après son départ du gouvernement, il a fondé l’UNIR, avec l’objectif de proposer une nouvelle voie politique. Son expérience au sommet de l’État est perçue par ses partisans comme un atout pour gérer les affaires publiques dans un contexte marqué par les défis économiques et sécuritaires.

Lors de son discours d’investiture, Dondra a déclaré vouloir « rassembler les Centrafricains autour d’un projet de paix, de développement et de justice ». Il a insisté sur la nécessité de restaurer la confiance entre les citoyens et les institutions, et de mettre fin aux divisions qui freinent le progrès national.

Il a également évoqué des priorités telles que la lutte contre la corruption, la réforme de l’administration publique et la relance de l’économie. Sa candidature, cependant, ne fait pas l’unanimité. Certains observateurs et membres de la société civile soulignent sa proximité passée avec le régime actuel, ce qui pourrait nuire à son image de candidat du changement.

D’autres estiment qu’il pourrait capter une partie de l’électorat déçu par les promesses non tenues du pouvoir en place, sans pour autant incarner une véritable rupture. Alors que l’échéance électorale approche, la candidature d’Henri-Marie Dondra vient redessiner le paysage politique centrafricain.

Entre continuité et volonté de renouveau, l’ancien Premier ministre devra convaincre les électeurs qu’il peut porter une vision nouvelle pour un pays en quête de stabilité, de sécurité et de développement durable.