Le président angolais João Lourenço s’investit activement dans l’établissement de la paix dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). Il a rassemblé les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda pour favoriser la réconciliation.
Bien qu’un accord de cessez-le-feu ait été signé et prévu pour le 4 août, les combats ont repris sur le terrain. La ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Wagner Kayumba, a rapporté que le cessez-le-feu avait été respecté “dans une large mesure,” mais les affrontements se poursuivent.
Le Rwanda considère que la priorité doit être la neutralisation des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le principal groupe armé de la région. En revanche, la RDC et l’Angola souhaitent appliquer le cessez-le-feu et neutraliser les forces simultanément. Cette divergence empêche les négociations, chaque partie restant ferme sur sa position. Le gouvernement congolais accuse le Rwanda de tenter d’imposer des discussions avec l’Alliance du Fleuve Congo et le M23, un point que le président Félix Tshisekedi refuse.
Pour faire avancer le processus de paix, la communauté internationale doit inciter le président Tshisekedi à reconsidérer sa position. Une pression diplomatique, accompagnée d’incitations au dialogue, peut favoriser des négociations inclusives. Parallèlement, il est essentiel de traiter les causes profondes du conflit, telles que les différends fonciers, la discrimination systématique, l’insécurité liée aux milices armées et la crise des réfugiés, pour parvenir à une paix durable.
