Le ministre de la sécurité a réuni des responsables de l’OCHA et de l’OIM pour discuter de l’opération « Zéro Mendiants », visant à mobiliser des ressources et à mettre en place des programmes d’aide et de réinsertions tout en veillant à respecter leurs droits et leur dignité.
Dans le cadre de l’opération « Zéro Mendiants » à N’Djamena, le ministre tchadien de la Sécurité, Akhabach, a récemment tenu une réunion de travail avec des responsables de l’UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Lors de cette rencontre, il a souligné l’urgence de mobiliser des ressources auprès des partenaires humanitaires afin de répondre aux besoins critiques des mendiants, dont environ 80 % sont des étrangers, tout en exprimant des inquiétudes croissantes concernant le traitement réservé aux personnes vulnérables dans un contexte d’arrestation.
Les discussions ont également impliqué des membres d’un comité interministériel dirigé par Benguela Guidjinga, qui a exploré les meilleures stratégies pour fournir une aide appropriée aux individus arrêtés. Les participants ont mis en avant l’importance de garantir un accès à la nourriture, aux soins de santé et aux programmes de réinsertion sociale. Ils ont souligné la nécessité d’initier des formations professionnelles pour offrir de réelles opportunités économiques aux personnes en situation de besoin.
Le ministre a aussi appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement et les organisations humanitaires afin de garantir un soutien rapide et efficace. Il a insisté sur l’importance de programmes de sensibilisation visant à aborder la question de la mendicité de manière durable, en tenant compte des réalités socio-économiques du Tchad. Cette approche globale est essentielle pour assurer un traitement respectueux et digne des droits humains pour toutes les personnes vulnérables dans la capitale.